Quelques éléments de l'histoire Chevinoise

On lit dans le Dictionnaire des Communes du département du Rhône de 1897 :

"Village à 9 kilomètres de Vaugneray et à 24 de Lyon, 504 habitants, 880 hectares    
Limité : au nord-ouest, par Savigny et Bessenay, la Brevenne entre deux ; au sud-est, par Courzieu ; au sud, par cette dernière commune et Vaugneray ; à l'est, par Saint-Pierre-la-Palud.

Avant l'ère de la Liberté, paroisse en Lyonnais, archiprêtré de Courzieu, élection de Lyon, justice et baronnie de Savigny, du ressort de la sénéchaussée de Lyon. L'abbé de Savigny nommait à la cure. Il y a sur son territoire d'anciens aqueducs et des souterrains, appelés vulgairement les Thus, qui, d'après la tradition, auraient servi de retraite aux Sarrasins, vieille légende que l'on retrouve dans toutes les communes voisines.

On trouve, dans la montagne appelée les Vieilles-Mines, des mines de cuivre qui étaient déjà en exploitation du temps des Romains. Cette mine fut exploitée par Jacques Cœur.
Bassin du Rhône, ruisseau de la Brevenne et son affluent la Valtrey. Altitude moyenne 500 mètres. Mont Saint-Bonnet.
Le sol produit du vin, des fruits et des fraises de bois. Fabrique de mèches dites chalus, pour le vin. Commune vivifiée par le chemin de grande communication N°24."


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Chevinay est aujourd’hui rattaché au canton de l’Arbresle.

Topographie : Chevinay occupe un compartiment du versant occidental des Monts du Lyonnais, découpé à l'Ouest par le ruisseau le Valfoy (ou goutte du Soupat) et à l'est par le ruisseau de Plainet (ou de la Tourette), entre la ligne de faîte près de Saint-Bonnet le Froid, à 760 m d'altitude, et la Brévenne, où l'altitude n'est plus que de 250 m.

Son territoire est long de 5 km du sud au nord, pour 2 à 3 km en ouest.
Le bourg, excentré, est à 468 m, au pied de la montagne qui occupe le quart sud-est.
Deux ruisseaux secondaires sont à signaler : celui des Verchères, qui rejoint la Brévenne : et celui du Combet, issu de Vernay et tributaire du ruisseau du Plainet.

Histoire Gallo-romaine :

Le tracé de la voie d'Aquitaine allait de Lugdunum à Burdigala (Bordeaux).
La partie entre Lyon et Feurs est connue. Elle passait dans le prolongement de la rue Roger Radisson, puis la rue de la Favorite et l'avenue du Point du jour, puis Alaï, le Tupinier, Grézieu la Varenne.

Elle franchissait les Monts du Lyonnais au col de Saint-Bonnet le Froid où l'on peut voir encore un tronçon. On en retrouve des traces au hameau de Chatel.
Puis ensuite elle descendait aux Verchères de Courzieu par les bois. Entre le col de Malval et Yzeron, on peut voir des empilements de pierres. Ce sont les vestiges d'un oppidum. A proximité se trouve la Pierre Ecuelle.